Casablanca - Le Maroc Aujourd’hui
Le vol 9268 de la compagnie aérienne Kogalymavia, a disparu une vingtaine de minutes après son décollage, indique l’agence Ria Novosti. L’avion transportait 217 passagers, des touristes russes pour la plupart, ainsi que sept membres d’équipage.
Selon un responsable de l’autorité de contrôle de l’espace aérien en Egypte, l’avion a disparu alors qu’il volait à une altitude de plus de 30 000 pieds (9 144 mètres). Le capitaine de bord s’était plaint d’une défaillance technique des équipements de communication.
Secours envoyés sur place
Les autorités égyptiennes ont localisé les débris de l’avion à environ 70 kilomètres au sud de la ville de El-Arish dans une zone montagneuse de la province du Nord-Sinaï a annoncé dans un communiqué le cabinet du premier ministre Chérif Ismaïl. Il a ajouté que 50 ambulances avaient été envoyées dans la zone pour « évacuer les blessés ou les morts » vers des hôpitaux du Caire et de Suez.
Vladimir Poutine a ordonné l’envoi de services de secours russes en Egypte, a indiqué le Kremlin. Une journée de deuil national sera observée dimanche à la demande du président.
Le président russe avait auparavant présenté ses condoléances aux familles des victimes et ordonné à ses ministres de leur apporter toute l’assistance nécessaire.
L’avion s’est écrasé au milieu du nord du Sinaï, un bastion de la branche égyptienne de l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) qui a commis de nombreux attentats visant les forces de sécurité, mais la haute altitude à laquelle le contact a été perdu avec l’avion rend peu probable l’hypothèse qu’il ait pu être touché par une roquette ou un missile, selon les experts.
Le dernier crash aérien en Egypte remonte à janvier 2004 et avait fait 148 morts, dont 134 touristes français. Un Boeing 737 de la compagnie égyptienne Flash Airlines s’était abîmé en mer Rouge, quelques minutes après son décollage de l’aéroport de Charm el-Cheikh.
Depuis la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir, le tourisme est en berne, et les autorités tentent de relancer coûte que coûte ce secteur vital de l’économie égyptienne.