Casablanca - Le Maroc Aujourd’hui
L'avocat m'a dit que l'interdiction de voyager prononcée contre moi et mes collègues a été levée. J'ai donc décidé de stopper ma grève de la faim", a déclaré Monjib à l'AFP.
L'historien de 55 ans avait déclaré cesser de s'alimenter le 7 octobre, jour où il lui a été notifié à l'aéroport de Casablanca son interdiction de quitter le territoire. Il devait se rendre en Norvège pour participer à un colloque scientifique.
Les autorités avaient indiqué que cette mesure était liée à des irrégularités financières du temps où Monjib gérait le Centre Ibn Rochd d'études et de communication, qui a fermé en 2014.
L'historien avait affirmé mercredi dans le bureau de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Rabat, sa détermination à poursuivre sa grève de la faim jusqu'à ce qu'il retrouve ses "droits de citoyen" et que sa "famille soit tranquille, parce que la situation devient invivable".
"Je veux être libre de quitter le Maroc quand je veux et d’y revenir quand je veux", avait insisté le président de l’association Freedom Now pour la défense de la presse.
Plus de 50 organisations marocaines de défense des droits de l'Homme et environ 1.000 journalistes, académiciens et militants associatifs avaient appelé les autorités marocaines à arrêter les "harcèlements" contre Monjib.
Le médecin qui suit son état de santé avait récemment indiqué que le gréviste de la faim souffrait de palpitations cardiaques répétitives et de "fortes céphalées, symptômes montrant que les neurones commencent à être touchés"
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